Immobilier : Un début 2022 terne par rapport aux années antérieures

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Selon le baromètre Meilleurs Agents, c’est un mois de juin assez timide que vient de vivre le marché immobilier hexagonal. 

 

A l’exception de Montpellier dont les tarifs ont reculé de -0,3% depuis le dernier baromètre Meilleurs Agents, la totalité des grandes métropoles françaises (capitale incluse) sont dans le vert, ou du moins, ont vu leurs prix se stabiliser. 
 

Seule Marseille s’est véritablement démarquée au cours des trente derniers jours avec une nouvelle augmentation de +1% (+ 6,1% en 12 mois) , soit autant qu’en mai dernier. 
 

Un début 2022 terne par rapport aux années antérieures : Comparé aux premiers semestres des années passées, les six premiers mois de 2022 témoignent d’un manque de dynamisme certain. Exemple, alors que les prix au niveau national ont monté cette année de +1,7% entre janvier et juin, ils avaient respectivement progressé sur la même période de +2,5% en 2018 et de +3,4% en 2019 et en 2020. 
 

Même constat pour les cinquante plus grandes villes de France ainsi que les communes du Top 10. 

Pour les premières, la progression observée durant le premier semestre 2022 (+1,6%) est deux fois inférieure à celle de 2021 (+3,2%), laquelle était déjà bien en-deçà des performances enregistrées en 2020 et 2019 (respectivement, +4,3% et +4,6%). 
 

La situation du crédit pèse sur une demande pourtant bien présente : Face à un marché où la demande est supérieure à l’offre, il semble bien que le contexte global autour de l’inflation et la remontée des taux d’emprunt entre-autres, impactent directement les projets des Français. En effet, la remontée des taux d’emprunt observée depuis quelques mois en France pèse d’ores et déjà sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages. 
 

Selon le Gouverneur de la banque de France, d’ici la fin de l’année, les taux d’emprunt pourraient monter à 3%.